Odysseas

J’ai vu cette cité dans un songe il y a de ça bien des lunes. Il m’a semblé que quelqu’un m’y attendait mais je ne sais pas qui. Mon passé se résume à un seul mot Odysseas… et je ne sais d’où je viens. Mon cœur, cependant, est assez pur, je crois, pour pouvoir oser demander l’accès de cette forteresse éblouissante…

Alors, je m’avance.

Devant moi, un garde se dresse :

-Qui es-tu me dit-il ?

-Je me nomme Odysseas… et je demande asile.

Il me détaille d’un air suspicieux mais dépourvu de malveillance puis il me fait entrer dans une salle immense :

-Attends, me dit-il… Les seigneurs de Valinor ne tarderont pas à te rejoindre…
Valinor, je ne connais point ce nom… et pourtant il est gravé en moi comme une flamme vivante.

-Asile… Je demande asile, dis-je d’une voix forte afin de ne point montrer mon trouble.


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Une ombre s'approcha du garde Mitchell, il jeta son arme de la destinée et lui dit:

_Bonjour Mitchell content de te revoir.

Alors il passa les portes de la citée et comme d'habitude il alla a l'endroit d'ou s'émanait le plus de bruit. Il vit le nouvel arrivant et lui dit:

_Bonjour à toi chevalier Odysseas, je suis Arthurius Créateur Immortel et ami de la citée. Je pense que tu te plairas ici.

Puis il lui fit un sourire bienveillant.

Arcan sentit la présence de quelqu'un qui attira son attention. Alors il sortit ses grandes ailes blanches et vola pour voir qui était-ce:

_Bienvenue à toi dans cette merveilleuse citée, Odysseas ! Je me nomme Arcan, je suis un Immortel. Mon rêve est de devenir Archange et de rejoindre mon père Gabriel. J'appartiens au peuple des Vanyar, "les Blonds",qui sont les seconds à avoir
rejoint la Cité de Valinor. Esthétique, beauté, créateurs et
innovateurs sont les termes qui nous désignent le mieux. Nous sommes les
plus beaux des Eldar. Nous sommes des artistes qui préféront la beautée d'un arbre plutôt que la froideure d'une arme, nous aimons vivre en paix mais s'il nous faut prendre les armes nous connaissons tous de même très bien l'art de la guerre.

La plupart des personnes présentes sursautèrent, quelqu'un chantait pas loin d'où ils se trouvaient. Enfin chanter si on peut le dire, c'était presque horrible à écouter.

- bélabolo bilibilé batoti mazuritu cisti mili pitiobozo mékézé rabissito...

Brusquement du coin de la rue on put voir le vieux Udal entrain de dancer comme personne, danser serait vite dit, il gesticulait dans tout les sens. Puis...

- C'est la danse des canards qui en sortant de la mare, se...

Voyant tout ce monde qui le dévisageait dans sa posture incongrue, il se mit à rougir et hurla :

- Bin quoi on a plus le droit de s'amuser !

Et il se sauva en courant dans la direction opposée.

Udal qui fût passé juste devant Méloragon à toute vitesse, eut tout de même la politesse de lui passer le bonjour et repartit à vive allure, ce qui le faisait rire.
Il s'approcha alors vers ses compagnons et vers le nouveau futur chevalier avec le sourire :

- Ah ce Udal ! Toujours farceur n'est-il pas ?

Il regarda alors Odysseas et se présenta :

- Bienvenue dans la cité des Eldars ! Je suis Meloragon chevalier Teleri et dragonnier. Les Teleris comme l'a précisé Fléaux, notre démon de lumière, sont les derniers de la ville, mais ils aiment le contact avec le peuple et sont les meilleurs voyageurs pour aller icelieu... Il reprit son souffle, - Eh bien, ne restez donc point là sans rien dire ! Il me semble que Dame Gothia ici présente attend une réponse...

Malou comme à son habitude restait toujours silencieuse laissant aux autres le privilège de se présenter les premiers aux nouveaux arrivants vînt elle aussi saluer le nouveau à la suite de ce cher Udal qu'elle trouvait fort sympathique malgré ses drôles de manières parfois assez incongrues mais qui la faisaient tellement rire. Elle eut peine à se retenir pour se présenter sérieusement. Meloragon passa lui aussi devant pour faire la présentation de sa maison ensuite elle fît de même.

- Cher Udal vous n'en manquez point unes vous, cette entrée en est la preuve et comme cela nostre cher nouveau saura que la bonne humeur règne aussi icelieu. Je suis Malou de la maison Noldor aussi qui vous a été fort bien décrite par les personnes avant moi je n'ai donc rien à y ajouter.

Elle regarda le nouveau qui avait peine lui aussi à se tordre de rire à la vue de la prestation divine d'Udal.

- Soyez le bienvenu parmi nous et prenez bien vostre temps pour choisir vostre maison afin que celle-ci soit le miroir de vostre personnalité. Il est important aussi que vous appreniez à vous découvrir vous-même avant de savoir découvrir les autres. Si vous avez des questions soyez assuré que tous ceux ici présents se feront une joie de vous répondre.

Elle regarda son tendre et lui fit un tendre sourire avant de le rejoindre et mettre sa main dans la sienne.

Je les regarde tous, ces fiers chevaliers de la cité de Valinor et, j’ignore pourquoi mais je me sens comme chez moi en ces murs… pourtant, je n’ai point souvenance d’y avoir pénétré auparavant.

Nul n’a remarqué que ma monture n’a rien d’un cheval… et nul ne m’a interrogé sur elle. Pourtant, Reïck est roi, lui aussi : roi d’une contrée lointaine et seigneur des garok, ces grands loups chevaliers qui choisissent leurs monteurs comme d’autres leur montures.

Mais en ces lieux, tout n’est que magie. Reïck est bien plus grand que moi, ses puissantes canines recourbées touchent presque le sol, ses pattes énormes pourraient briser le cou d’un cerf. A l’instant où je le regarde il observe tous ceux qui sont venus nous saluer et je sais qu’il sonde leurs cœurs.

Soudain un vieillard étrange s’approche de moi : un peu trop à son goût et en une fraction de secondes, l’exo-armure se met en place : il n’est plus à présent qu’une masse puissante entourée d’une armure d’os hérissée de pics plus acérés que des pieux.

-Paix Reïck nous sommes en terre amie, dis-je en posant la main sur son flanc. A mon contact, l’armure se rétracte :

-En terre amie, dit-il ? Soit mais que feront-ils de moi ? Me mettront-ils à l’écurie parmi les chevaux. Tu sais que je hais les Cités, je te l’ai dis le jour où je t’ai choisi !

En l’entendant parler, certains sursautent et tous les regards se braquent sur moi.

-Mes seigneurs, permettez-moi de vous présenter Reïck, le Seigneur des hautes terres: bien plus qu’une monture, un allié, un ami, le meilleur qu’un homme puisse rêver d’avoir.

Ensuite, je m’avance vers chacun d’entre eux tandis qu’un certain Udal s’enfuit en riant. Drôle de phénomène que celui-ci. Je m’avance vers l’homme au capuchon et je pressens qu’il est un grand roi derrière son apparence discrète. Pourtant, je ne puis m’empêcher de demander s’il est lui aussi un démon.

« Je ne suis pas un démon, loin de là. La frontière entre le bien et le mal est pourtant si infime. Il est vrai que lorsque ma colère se dévoile, ont pourrait me prendre pour un démon, mais il n’en est rien. »

Lentement je pose le genou au sol devant lui puis je me redresse. Fléaux sourit en me parlant des Teleri

« Nous somme réputés pour notre esprit rebelle qui a tendance a défier les autorités de cette charmante citée, un peut comme des vilains petits canards. »

Décidément, ce démon me botte bien. Mais une jeune et magnifique guerrière prend la parole pour me présenter la maison dont elle provient : celle des Noldor tout comme le Seigneur Flinn. Je m’incline devant elle : Dame Gothia est son nom. Mais Reïck et moi ne sommes pas au bout des présentations : un certain Arthurius s’avance d’un pas décidé et pourtant léger:

« Je suis Arthurius Créateur Immortel et ami de la citée. Je pense que tu te plairas ici. »

Je hoche la tête : franchement, ce guerrier me plait… Il a, dans les yeux, la flamme de la sincérité… Je vais me retourner vers celui qui ne peut être que roi lorsqu’un autre homme s’avance : un immortel, lui aussi. Arcan dont le plus grand rêve est de devenir archange. Il me présente la troisième maison : celle des Vanyar…

Vient le tour de Meloragon, le chevalier dragonier :

« Eh bien, ne restez donc point là sans rien dire ! Il me semble que Dame Gothia ici présente attend une réponse... » Lance-t-il et je me souviens de ce qu’elle m’a demandé. Comment ais-pu avoir l’indélicatesse de ne pas lui répondre ?

« Une question me vient à l'esprit, qu'est-ce qui vous a amené vers notre guilde plutôt qu'une autre ? »

Mon regard se pose sur la guerrière souriante et je me demande ce que je vais bien pouvoir répondre :

-Gente Dame, me dispenseriez-vous d’une telle question si vous saviez que ma mémoire s’est effacée et que seul un songe m’a mené jusqu’à vous ? J’ai vu une cité lumineuse… Une cité de paix… et j’ai suivis ce rêve car plus que tout, je cherche la vérité.

Peut-être va-t-elle rétorquer quelque chose mais soudain une jeune femme resplendissante s’avance et prend place à la droite du Seigneur Flinn…

« Soyez le bienvenu parmi nous et prenez bien vostre temps pour choisir vostre maison afin que celle-ci soit le miroir de vostre personnalité. » me dit-elle en souriant…

Alors, pour la première fois depuis que je suis arrivé, je comprends que la porte ne se refermera pas sur moi et que la cité m’accepte : chosir un peuple ? Mais lequel ?

-Celui des Noldor dits les sages, les gardiens de la paix ? Je ne pense pas qu’on peut être sage en ayant perdu son passé… je ne puis être le garant d’une paix en ignorant qui je suis. Je ne serai pas Noldor.

-Celui des Teleri, les esprits rebelles ? Je ne suis pas une tête brûlée… j’accepte l’autorité pour autant qu’elle soit juste, clémente et aimante… Je ne serai pas Teleri.

-Celle des Vanyar, auquel appartient l’immortel ?

« Nous sommes des artistes qui préférons la beauté d'un arbre plutôt que la froideur d'une arme, nous aimons vivre en paix mais s'il nous faut prendre les armes nous connaissons tous de même très bien l'art de la guerre. » m’a-t-il dit… Je suis un guerrier mais, avant tout, je cherche la lumière, je serai un Vanyar…

Mais il me reste une question à poser…

-Reïck est un grand roi… Ne vous fiez point à son apparence il n’est certes point humain mais… il est juste, bon, volontaire et fidèle à ses valeurs… Quelle place lui donnerez-vous ? Celle d’une monture ou celle à laquelle il pourrait prétendre ? Peut-il espérer trouver lui aussi refuge en ces murailles et postuler afin de défendre la cité ? Certe, il déteste les villes….mais doute parce qu’à part des pierres et des galets il n’y a jamais reçu autre chose…

Alors, ayant dit tout ce que j’ai à dire, je me tais…

Brusquement une ombre passa en un éclair, personne ne vit de quoi il était question. Seul Reïck eut une expression étrange.
Un choc se fit ressentir, la terre trembla et du nuage de poussière apparu un dragon, Naur.

Il s'approcha doucement regarda furtivement Odysseas et se tourna aussitôt vers Reïck. Ils se regardèrent un moment comme s'il se comprenaient.

-Je t'ai déja vu ailleurs Dragon et j'ai pu voir ta puissance à l'oeuvre lorsque nous avons combattu côte à côte... Et nous combattrons encore ensemble, Seigneur de l'Ouest!

puis il inclina la tête en signe d'amitié

Naur ne dit mot, mais s'inclina devant le Seigneur des Garok.

-Non, gente Dame rassûrez-vous, votre question ne m'a point mis mal à l'aise... il se trouve juste qu'elle m'a interpellé. Il me semble que depuis toujours je suis lié à cette Cité quoi que je ne me souviens pas y avoir mis le pied un jour. Cependant on êut dit que ma route était tracée d'avance... Pourquoi ais-je choisi les Vanyar, je ne saurais le dire cependant, il est un fait que ce peuple aussi m'attire et m'interpelle...

Je regarde Dame Gothia tandis que ses yeux se posent sur Reïck. Je sens son admiration face à la puissance du dragon et du Garock... Peut-être pense-t-elle que conjointement, ces deux-là pouraient s'ils le voulaient mettre en déroute tout une armée de hordeux.

Je ne m'en souviens pas... sans doute n'étais-je pas encore né mais j'ai lu dans les pensées du Seigneur Des Hautes Terres, lorsque Naur s'est approché de lui, qu'ils ont déjà vécu ces guerres dont parlent les légendes... et qu'ils les ont gagnées, ensembles: force de la Nature contre forces du mal...

Aujourd'hui ils se retrouvent dans la Cité de mes rêves... Et me voilà chevalier attaché à une terre moi qui n'ai, je crois, connu que la solitude de l'oubli....

Je m'incline devant Dame Gothia et lui offre le plus doux de mes sourires...

Las...

Il me semble que j'attend quelqu'un d'autre.... qui je ne saurais le dire... Un visage de femme passe furtivement dans mes pensées, mais je n'en saisis pas les traits... il m'échappe depuis si longtemps et je sais que je la reconnaîtrais si, d'aventure, elle se trouve en ces murs...

Puis, mon regard se tourne doucement vers Dame lily...

-De quelle maison êtes-vous dis-je d'une voix douce...

Elle n'est pas non plus celle que j'attends mais sa jeunesse a le don de m'émouvoir... Son visage est creusé par la fatigue... mais j'y lis une grande joie...

-Que la paix soit toujours en vous, lui dis-je, en posant à nouveau mon regard sur Messire Flinn.

Alors Arcan ne disant mots s'avança, tous crurent qu'il allait s'adresser a Odysseas mais non il passa a côté. Alors il se trouva devant Reïck, il plia les genoux et se retrouva nez à nez avec le formidable animal. Il aperçut les poils du Garok se hérisser et ses babines se retrousser mais un regard d'Odysseas apaisa le roi des Garok.
Arcan ne pouvait cesser de regarder les yeux de l'animal comme si son histoire y défilait. Puis il leva les yeux pour admirer le magnifique pelage du roi d'une espèce qu'il n'avait encore jamais vu. En levant les yeux il aperçut Naur le majestueux dragon et le grand veilleur de la citée.
Puis, sans se redresser il posa son regard sur Odysseas et lui dit:

_Tu dois être un grand homme pour qu'une aussi fascinante créature daigne être ton ami, Odysseas. Tous comme Flinn est un grand chevalier pour que Naur daigne l'écouter, et tous comme Meloragon devra être un grand homme quand il approchera le dragon de ses rêves.
Bienvenue chez les Vanyars ! Ami des Garok...

Arcan replongea son regard dans les yeux de la stupéfiante créature.

La jeune femme s'avança alors vers lui et s'arrêta à sa hauteur. Ses yeux se tournèrent un instant vers son ami et elle sourit. Puis elle regarda à nouveau Odysseas.

Je m'appelle Lily-Jane, et je viens d'intégrer la maison des Noldor. Bienvenue à vous deux...

Elle inclina légèrement le visage sur le côté, toujours esquissant un sourire, et les regardait tout deux.
Puis elle sourit plus franchement et répéta

Bienvenue à vous deux...

C'est alors qu'apparut enfin Mélanos.

- Bienvenue à toi Odysseas dit-il en s'inclinant ver le nouveau chevalier Vanyar.

Puis, se tournant vers le garock, il ajouta:

-Ainsi donc les légendes ne mentent pas... Il est des créatures bien plus âgées que les elfes, les phoénix et les dragons... des êtres venus tout droit de l'époque des sarydar! J'gnorais cependant qu'il en existait encore de nos jours. Seigneur des terres du Nord, Valinor t'ouvre ses portes... tout comme à toi ô Odysseas... car ce que je lis en ton coeur me prouve que tu es l'élu quand bien même tu l'ignores encore.

Mélanos avait été énigmatique et si tous avaient entendu ce qu'il venait de dire, nul ne savait ce que cela signifiait.

Doucement le phoénix s'avança vers le garock, puis il tendit une main franche vers les narines de la créature. Dans les yeux du garock une flamme s'alluma et sembla tout à coup illuminer la pièce entière... Une source d'énergie pure qui, sautant de mur en mur, rebondit sur Mélanos...

-Je sais qui tu es lança le Seigneur du Nord... et je sais à quoi tu as renoncé .... Mais tel n'est ni ton droit ni le souhait de la Cité...

Incapable de résister à la lumière qui le brûlait, le phénix tomba à genoux sur le sol... il sentit comme une déchirure dans son dos et la douleur fut si violente qu'il ferma les yeux:

-Debout Prince de Tyrée, Gardien des clés de Valinor! Une fois déjà tu as fuis ton héritage mais aucun d'entre nous n'a ce droit!

Alors, sentant son plumage pousser à nouveau et ses ailes se déployer, Mélanos ouvrit les yeux et, face aux chevaliers réunis, il redevint ce qu'il avait toujours été... un être de lumière.

Sur la paume de Malou et de Lily resplendit la marque de Tyrée... et Mélanos regarda Flinn droit dans les yeux:

-Debout, mon ami, dit le futur roi... une ère nouvelle va commencer... Les Teleri t'ont à nouveau choisis pour chef et Conseiller quant'à moi, je m'oppose à ce que les clés de la Cité aillent à un autre que toi... Tu voulais quitter Valinor...ta demande est refusée! Tu m'as demandé quel serait mon premier ordre de roi: le voici... Tu es à Valinor ce que Valinor est au Phénix: assumes les fonctions qui te sont données assumes-les jusqu'au dernier jour e la Cité...

Puis Flinn s'approcha de Mélanos et lui tendit la main afin de l'aider à se relever...

-Alors, dit-il?

-Mélanos releva la tête et dit d'une voix forte:

-J'accepte... et je te fais allégence ô mon Roi!

Meloragon mit genou à terre, son roi, Flinn, étant présent. Il ne voulait point donner l'impression de ne pas le respecter.

- Bonjour à vous mon roi ! dit-il avec une voie sérieuse.

il regarda alors Odysseas

- Bienvenue dans notre cité, chevalier Vanyar ! Libre à vous d'explorer l'enssemble de la ville.

Malou n'avait dit mot en voyant ce qui ce passait mais un sourire se dessinait sur ses lèvres. Bien entendu ses pouvoir étant ce qu'ils sont, elle se doutait de ce qui allait se produire ici. Tous savaient son désaccord avec le départ de son frère Mélanos, nul n'est besoin de dire qu'elle fût la plus heureuse lorsque son tendre prit la décision de lui redonner la garde de la Cité et refusé sa demande de départ.

Elle regarda l'échange plus visuelle que verbale aux yeux de certains entre le Phœnix et le roi Garock. La lumière qui scintilla dans sa main ainsi que celle de Lily-jane la rassura et la force qui l'unissait à son frère et à sa cousine se fît encore plus tangible à l'instant précis.

Quand Flinn s'avança pour aider Mélanos à se lever elle sourit de nouveau. Aucune parole ne pouvait être assez forte pour dire la joie qu'elle pouvait ressentir à cet instant précis. Un simple murmure qui s'adressait à son tendre sorti de sa bouche.

- Je sais que vous saurez régner avec justice et équité mon cher Roy.

Elle entendit ensuite Mélanos accepté son poste et Meloragon parla ensuite.