Adieu Valinor

Il regarda longuement la Cité où il avait grandi...

Ses braves s'étaient détournés de lui et il soupira.

Ainsi va la vie... murmura-til...

Ailleurs, en Tyrée, quelque chose l'attendait sans doute...

Il jeta un dernier regard vers la Cité endormie puis il étendit se ailes et s'envola en un grand tire d'aile...

"Gothia, Malou, Flinn... amis de toujours, les seuls fidèles qu'il me restait encore, mon coeur est vôtre et c'est en pensant à vous que je verse mes dernières larmes sur ce que fut ma vie..." pensa-t-il avant de laisser derrière lui la cité de lumière devenue obscure...

Adieu...

Arthurius regardait le Phoenix prendre son envol, encore une fois, mais cette fois fut différante car il sentait au plus profond de lui que son ami, cette fois ne reviendrait plus. Arthurius était pétrifier par la nouvelle. Mélanos flamme de vie partait. Lui le coeur de la citée, la lumière guidant leur pas, il partait. Mais sans ce feu pour nourrir la citée...
Mélanos avait encore bien choisit son titre: "Adieu Valinor". Oui, car sans le feu éternel du Phoenix cette fois se sera la citée entière qui tombera a néant. Ainsi allait s'éteindre la citée de Valinor. Arthurius avait juger Mélanos il y a de sa peu de temps. Il le regrettait amèrement maintenant car cela lui avait valu la perte de l'amitié du Phoenix. L'ancien bien aimé de Tyrée n'était plus qu'un brave se détournant de la Lumière du Phoenix.
Mélanos je t'ais souvent demander de rester quand tu m'annonçais ton départ mais cette fois je ne le ferais pas car je comprends que tu veuilles partir. Je te demanderais juste cette ultime faveure: "Pourras tu un jour me pardonner ?" Si un jour c'est le cas, souffle dans le Cor que je t'ais donner afin que tu emplisses une fois de plus mon coeur de joie.

J'ai passé de merveilleux moments avec toi Mélanos. Je t'aurais bien fais une promesse du genre: "je relèverais la citée" mais se serait mentir. Alors je vais plutôt te faire la promesse que "je ne t'oublierais jamais !", toi Mélanos qui m'a tant appris.

Adieu mon ami, en espérant qu'un jour tu me rapelleras aussi mon ami.

Alors le cor des immortels résonna aux oreilles d'Arthurius et il transportait ce message:

-Bien aimé de Tyrée, jamais je ne t'en ai voulu: je ne suis pas un être de rancune ou de colère mais ma douleur n'a point de limites... Les miens se sont retournés contre moi, je n'ai plus ma place en ces lieux. Prends soins des Teleri, toi que j'ai nommé supléant et que je désire voir pour chef à leur tête car de tous c'est toi qui en représentes le plus l'âme et le coeur.

Puis il ajouta:

Je ne vous oublierai jamais, mes amis, mes fils et filles... mes déserteurs et mes juges... Fléaux, toi aussi je te pardonnes

_Beaucoup ont cru, et moi le premier, que tu avais changer Mélanos de Tyrée. Mais encore une fois tu nous montres que nous nous sommes tromper, mon ami. Puisses tu ne jamais changer et demeurer Lumière même si nous t'avons trahis beau Phoenix.
Je te souhaites une longue vie heureuse et prospère même si elle est loins de Valinor car tu la mérites.
Adieu Gardien des clefs et mentor de tous, le plus grand des Seigneurs Téléris. Nous ne t'oublierons jamais.

Paolas, quand il vue l'envol de Mélanos ne pu se retenir et une larme coula le long de sa joue.

Lui qui étais là a son arrivé, lui qui lui avais montré comment vie la cité, lui qui lui avais apris temps de chose.
Il étais partie, Paolas se senti a se moment là seul au monde.

Puis regardent le ciel il dit: Adieu grand seigneur parmi tous, tu nous manquera.

Voyant Paolas Arthurius s'approcha de lui. Il ne vit pas Gothia qui savait se cacher mais il se doutait qu'elle viendrait dire au revoir au Phoenix. Arthurius mit la main sur l'épaule de Paolas et lui souffla a l'oreil:

_Tu n'es pas seul Paolas. Nous sommes là avec toi.